Une étude internationale montre que la mauvaise nouvelle reste prépondérante par rapport à la bonne nouvelle dans le traitement fait de l’actualité par les media. Différentes agences du réseau international WIN PR Group ont ausculté les media dans leurs pays respectifs et ont constaté que l’angle retenu par les rédactions reste très souvent anxiogène.
Les trains qui arrivent à l’heure ne font toujours pas la Une
Le constat est sans appel, que vous soyez en Allemagne, en Espagne, en France, au Mexique, aux Pays-Bas ou au Royaume-Uni, la consultation de l’actualité que ce soit en presse, à la radio ou à la télé risque fort de vous plomber le moral…
Fidèle à l’adage selon lequel « les trains qui arrivent à l’heure ne font pas la Une », les media, à travers le monde, ont une forte propension à privilégier les nouvelles négatives à celles plus légères et positives.
« Année après année, et malgré de nombreuses prises de conscience et des tentatives diverses de faire de notre environnement médiatique un espace moins anxiogène, la mauvaise nouvelle reste l’accroche majeure quel que soit le media », commente Alexis Noal, Vice-Président chez ComCorp et responsable de l’étude.
« Il serait simpliste de reporter la faute sur les media en eux-mêmes mais il convient plutôt de s’interroger de ce que cela révèle de nos sociétés et de notre curiosité morbide. Nombre de psychologues et de philosophes se sont penchés sur ce sujet mais il serait intéressant d’entamer une réflexion plus globale sur les ressorts de l’audience médiatique et sur pourquoi la mauvaise nouvelle est souvent un gros titre et la bonne, juste un encart. »
Conduite sur le mois de mars dans 6 pays, l’étude, menée par les agences de relations media du réseau WIN PR Group, révèle quelques disparités selon les géographies mais la tendance globale est toujours en faveur de la mauvaise nouvelle.
DES RÉSULTATS GLOBAUX PAR PAYS ÉVOCATEURS
Tous media confondus, nous obtenons les classements suivants :
LA PRESSE ÉCRITE PLUS PESSIMISTE QUE LA TÉLÉ ET LA RADIO
Globalement, on constate que la presse écrite titre à 43 % de façon négative comparé à 33 % pour la télévision et 25 % pour la radio. C’est pourtant également la radio qui est la moins positive avec seulement 26 % d’annonces positives contre 36 % pour la presse écrite et 38 % pour la télévision qui s’avère être la plus positive.
En France, ce palmarès est respecté avec la télévision positive à 24 % (vs 17 % pour la presse écrite et la radio) et la presse écrite négative à 39 % (vs 35 % pour la radio et la télé).