Réputation : le CEO, ambassadeur clé sur les réseaux sociaux

? Ne manquez pas notre rendez-vous Community le mardi 14 janvier 2020. L’occasion d’échanger sur la e-réputation des CEO : qui sont ces dirigeants hyperconnectés ? Pourquoi le sont-ils ? Comment gérer leur image sur les réseaux sociaux ?

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Mardi 14 janvier (2)

 

Bonne nouvelle vs Mauvaise nouvelle

Une étude internationale montre que la mauvaise nouvelle reste prépondérante par rapport à la bonne nouvelle dans le traitement fait de l’actualité par les media. Différentes agences du réseau international WIN PR Group ont ausculté les media dans leurs pays respectifs et ont constaté que l’angle retenu par les rédactions reste très souvent anxiogène.

Les trains qui arrivent à l’heure ne font toujours pas la Une

Le constat est sans appel, que vous soyez en Allemagne, en Espagne, en France, au Mexique, aux Pays-Bas ou au Royaume-Uni, la consultation de l’actualité que ce soit en presse, à la radio ou à la télé risque fort de vous plomber le moral…

Fidèle à l’adage selon lequel « les trains qui arrivent à l’heure ne font pas la Une », les media, à travers le monde, ont une forte propension à privilégier les nouvelles négatives à celles plus légères et positives.

« Année après année, et malgré de nombreuses prises de conscience et des tentatives diverses de faire de notre environnement médiatique un espace moins anxiogène, la mauvaise nouvelle reste l’accroche majeure quel que soit le media », commente Alexis Noal, Vice-Président chez ComCorp et responsable de l’étude.

« Il serait simpliste de reporter la faute sur les media en eux-mêmes mais il convient plutôt de s’interroger de ce que cela révèle de nos sociétés et de notre curiosité morbide. Nombre de psychologues et de philosophes se sont penchés sur ce sujet mais il serait intéressant d’entamer une réflexion plus globale sur les ressorts de l’audience médiatique et sur pourquoi la mauvaise nouvelle est souvent un gros titre et la bonne, juste un encart. »

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Conduite sur le mois de mars dans 6 pays, l’étude, menée par les agences de relations media du réseau WIN PR Group, révèle quelques disparités selon les géographies mais la tendance globale est toujours en faveur de la mauvaise nouvelle.

DES RÉSULTATS GLOBAUX PAR PAYS ÉVOCATEURS

Tous media confondus, nous obtenons les classements suivants :

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LA PRESSE ÉCRITE PLUS PESSIMISTE QUE LA TÉLÉ ET LA RADIO

Globalement, on constate que la presse écrite titre à 43 % de façon négative comparé à 33 % pour la télévision et 25 % pour la radio. C’est pourtant également la radio qui est la moins positive avec seulement 26 % d’annonces positives contre 36 % pour la presse écrite et 38 % pour la télévision qui s’avère être la plus positive.

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En France, ce palmarès est respecté avec la télévision positive à 24 % (vs 17 % pour la presse écrite et la radio) et la presse écrite négative à 39 % (vs 35 % pour la radio et la télé).

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Être journaliste en 2019

Journaliste, un sacerdoce entre passion et désenchantement

À l’heure où le mouvement des gilets jaunes cristallise une certaine défiance envers les media, ComCorp, agence conseil en réputation, a réalisé une étude* portant sur les conditions de travail et le moral des journalistes. 

« Se dresse le portrait d’une profession en difficulté croissante qui peine à concilier la passion d’un « métier-vocation » avec des conditions de travail de plus en plus précaires et une crise de confiance croissante de la part de ses concitoyens », commente Alexis Noal, Vice-Président chez ComCorp et responsable de l’étude.

Des conditions de travail qui se dégradent toujours un peu plus 

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Manque de moyens, de temps, de ressources, charge de travail qui explose, ce sont 70,55 % des 550 répondants qui déclarent que leurs conditions de travail se sont détériorées ces dernières années.

Beaucoup de journalistes déplorent la disparition des secrétariats de rédaction, des documentalistes, bref, de nombre de fonctions « support » qui font que le journaliste devient un véritable homme-orchestre qui, en plus de la collecte et du traitement de l’information, doit assurer relecture, maquettage, publication, correction, etc.

Symbole de cette dégradation : la proportion croissante des pigistes au sein des rédactions. Alors que la proportion de pigistes est globalement de 25,5 %, elle représente désormais 71,3 % des premières demandes de cartes de presse (contre 33 % en 2000**).

Viennent s’ajouter à ces contraintes matérielles, tout un ensemble de contraintes psychologiques qui conduisent 42 % à déclarer ne pas être libres d’exercer leur métier tel qu’ils le voudraient. Première contrainte : un rythme de production toujours plus élevé associé à une recherche du « buzz » permanente. Pour près de la moitié, les réseaux sociaux ajoutent également une forme de « concurrence déloyale » avec des personnes sans déontologie ni éthique, diffuseurs d’informations non vérifiées et qui deviennent des sources d’information aux yeux du grand public.

La thématique des « fake news » est d’ailleurs mise en avant comme ayant eu un impact majeur ou important sur la confiance que les Français font aux media pour 70 % des répondants.

Désamour et inquiétudes pour le futur 

Si on ajoute à ces facteurs le fait que près de 88 % des journalistes estiment que la profession de journaliste n’est désormais plus valorisée par les Français, il est logique que ressorte un pessimisme global sur les perspectives professionnelles réservées par leur profession (70 % n’ont aucune confiance en leur avenir professionnel) et plus de la moitié pense que les media traditionnels sont condamnés.

Il est d’ailleurs frappant de constater que seulement 32 % des journalistes déclarent ne pas envisager de se réorienter professionnellement contre 40 % qui l’envisagent et 17 % qui avouent déjà exercer une autre activité en parallèle.

Un métier qui allie passion et sens 

Mais le journalisme est une vocation qui n’est pas sans générer certains paradoxes. En effet, alors que 57 % ne recommanderaient pas à un jeune de se lancer dans des études de journalisme, ils restent une grande majorité (74 %) à réaffirmer que, si le choix leur était donné aujourd’hui, ils referaient la même carrière !

Et lorsqu’on leur demande de définir leur profession, les journalistes mettent en avant avec vigueur la passion qui les anime et la quête de sens qui habite ce « job pas comme les autres ». Au-delà des difficultés rencontrées, le journaliste continue donc de vivre sa mission d’information comme indispensable à la bonne marche de notre démocratie.

« Et si vous deviez résumer votre profession en un mot ? » 

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* Étude en ligne réalisée en février 2019 auprès de 550 journalistes français.

** Source CCJIP 2019

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